L'escapade de Fleya. [PV Nayra]

Ily restait avec moi durant la promenade de Fleya mais ne me disait rien pour le moment. Pis elle me prévint que ma sœur revenait à la tanière. J’étais inquiète, mais soulagé de savoir qu’elle allait bien. Aucune blessure n’était apparu sur le corps de la petite créature, c’était pour cette unique raison que je n’étais pas parti au secours de ma sœur.

Elle pénétrait dans la tanière sans être essoufflé, et m’expliquait son aventure. Je ne savais pas quoi lui dire. Mais elle n’avait pas peur de ce mâle, je commençais même a me poser des questions sur leur relation mais n’en dit rien.

« Eh bien Fleya, je ne sais pas quoi te dire. Les revenants sont une menace pour nous, leurs dirigeants sont réputés pour être sans pitié. Ce n’est pas notre devoir, mais celle de Setia. »

Je ne savais pas comment réagir, mais ce mâle n’avait fais aucun mal à ma sœur, donc je ne voyais pas pourquoi je réagirais mal, mais j’étais quand même inquiète. Elle était toute ma vie, et je ne voulais pas que ce Nehëmah prenne la vie de ma sœur. C’était peut-être un stratège pour l’attirer et la tuer. Tant de possibilité, mais je ne savais pas.

Je voulais qu’elle soit heureuse, et cette rencontre avait l’air de la rendre heureuse, elle avait découvert une chose qu’on ne voyait qu’une seul fois dans sa vie. Elle avait encore beaucoup à apprendre, et cette expérience serait unique pour elle.

« Fleya, je ne veux pas que tu te fasse tuer. Je pense que le mieux serait que tu ne le revois plus, on ne sait jamais ce qui peut arriver. Je ne veux pas te reperdre. »

Une larme coulait le long de ma joue, l’émotion était trop intense pour rester au fond de mon cœur. Je m’approcher d’elle et lui faisait un énorme câlin. Ma truffe dans son pelage, l’odeur de ce mâle pénétrait dans ma truffe, mélangée avec la sienne.

Je me souvenais parfaitement de notre vie passé, comment l'oublier? On était pire que des omégas, mal aimée, mal traitée. On avait jamais mérité ça, mais on était quand même restée car seule on aurait jamais survécue. Elle avait raison, ces loups étaient vivant comme nous, mais leur soif de sang était dangereuse. Deux meutes séparées, mais un traité de paix serait pas mal. Était-il possible de négocier avec eux? Je comprenais le sentiment de la ma sœur, ses propos était juste, mais la ma petite peur nous guettait tous. Qui oserait pénétrer leur territoire? Je ne voulais pas qu'elle retourne avec lui.

« Fleya, tu as raison, mais s'il y a deux meutes, c'est qu'il ya une raison. Comme tu la dit, ils sont juste plus sensible a l'adrénaline, et nous nous avons toujours notre bon sens, leur territoire et parfait pour leur vie, mais je ne pense pas que nos “ennemis” soit du même avis. Que pense ton ami revenant? Les leaders ne se soumettrons jamais a un traité, mais peut être que je me trompe. Ce n'est pas à toi de choisir, mais j'accepterais chacun de tes choix. »

C'était la seule chose que je pouvais faire pour ma sœur, accepter. J'étais d'accord avec elle, mais contrairement a à notre vie passé, les revenants ne semblait pas aussi malheureux que nous l’étions, mais ça je ne pouvais que le supposer, sinon certain avec encore un peu de bon sens serait venu nous demander de l'aide. Les revenants connaissaient nos méthodes, et non le contraire. Personne ne c’était plains, peut-être qu’une alliance était possible, tout en restant chacun chez soit, mais peut-être qu’aussi certains loups n’était plus contrôlable, et trahirait le trait de paix. J ne pouvais prévoir l’avenir, mais je savais que cette histoire tenait énormément à ma sœur, sûrement souhaitait-elle sauver ses anciens amis et ce mâle aussi. Seul nos Arufa pouvaient faire quelque chose et aller voir les Arufas des revenants. Mais peut-être qu’avoir ce Nehëmah comme allié nous aiderait à les convaincre d’un traité de paix.

« Qu’en penses-tu ? »

Fleya comprenait parfaitement ma position sur ce sujet, mais je voulais m’ouvrir à toutes les possibilités, j’avais une confiance aveugle en ma sœur. Lui qui m’était inconnu, je devais lui faire confiance, ma sœur avait un cœur noble et voulais le bien de tous. Comprendre leur mode de vie pour essayer de devenir uni.

Puis elle m’expliqua son entrevu avec deux louves inconnu. Je commençais à avoir peur pour nous. Etaient-elles une menace pour les deux meutes ? Je ne savais plus quoi penser, Fleya ne m’avait pas prévenu de cet incident et elle me raconter ceci en même temps que son escapade avec un revenant. Trop de chose c’était produit en si peu de temps. Je ne savais plus quoi lui dire, je ne pouvais pas l’interdire de sortir pour la protéger, Fleya était Deruta avant de devenir Ganma, elle avait besoin de se dépenser, l’obliger à rester au sein de la meute lui ferais plus de mal qu’autre chose. Et ce n’aurait pas était-elle cela aurait était quelqu’un d’autre, on ne pouvait pas échapper au tragédie de la vie.

«Et si je lui reparlais? Lui en terre neutre, moi sur notre territoire? Tu serais rassurée? Surtout si je m'assure que la conversation ne durera que peu de temps car la patrouille serait proche d'arriver?»

Revoir ce mâle ? Il n’en était pas question ! Pour rien au monde je ne la laisserais risquer sa vie encore une fois. Nay’, tu viens de le penser toi-même, tu ne peux pas empêcher ta sœur faire ce qu’elle veut, elle le fera même si tu lui interdis, tout comme toi elle veut te protéger et ne prendra pas le risque de blesser quelqu’un. Cela peut-être une bonne expérience de découvrir les cultures de nos ennemis pour montrer notre bonne fois pour un traité de paix. Bubulle était sur mon dos, j’exprimais toujours mon air inquiet, mais je savais qu’il avait raison au fond. Ma sœur devait vivre sa vie comme elle le désirait sans que j’intervienne, on était libre.

« Très bien Fleya, promet moi de faire très attention. Je serais toujours là pour te soutenir dans t’es choix. »

J’approchais de ma sœur, enfouissant ma truffe dans son pelage. Mes larmes ne coulaient pas, je savais que j’avais fait le bon choix, ma sœur avait beaucoup grandi durant notre vie ici. Peu importe ce qu’elle ferait, je l’aiderais, même si pour cela je devais défier ma meute, car ma famille était plus importante.