Confiance. Partie 2 avec Sylith

Le mâle était allongé et m’autoriser à poser des questions, je ne mis pas longtemps avant d’exécuter cette offre. Mais il semblait préoccupé par quelque chose et je ne savais pas quoi. Bien qu’on se soit éloigné du danger il ne partit toujours pas nager pour enlever cette forte odeur. Je ne comprenais même pas pourquoi il était revenu ainsi sans y avoir pensé avant. Ce fut ma première interrogation.

« Pourquoi tu as l’odeur d’un revenant ? Elle est tellement forte et pourtant tu n’es pas blessé, il ne t’aurait jamais laissé en vie… »

Je le regardais droit dans les yeux, je n’étais qu’un louveteau mais je n’étais pas si bête. Ayant vécu une expérience avec un revenant je savais parfaitement que Fenrir ne serais pas revenu ainsi. L’odeur de la mort embaumait mes petits poumons frêles. J’attendais sa réponse et à la fois je ne voulais pas l’entendre et oublier tout ce qui c’était passer. Mais je ne pouvais pas faire comme si de rien n’était. J’étais prête à l’affronter s’il le fallait, le ciel se chargea d’électricité, sans pour autant blesser qui que ce soit. Cet évènement demanderait de contrôler parfaite mon pouvoir. Je savais que j’en était capable. Toute ces leçons que Zérus ma apprise était dans le but d’endurcir mon caractère. Je ne devais plus pleurer, je ne voulais plus souffrir et pour ça je devais mentir à tout le monde, je n’allais pas devenir Oméga, il en était hors de question je valais mieux que ça et ça je le prouverais à mon père, celui qui m’a abandonné par honte. Je lui prouverais le contraire. Je n’étais pas faible ! J’affronterais le blizzard et lui montrer ma valeur, il sera fier de moi et regrettera son choix !

Le ciel nous obéis Zérus.
Montre-moi que tu étais digne de mon savoir.
Je ne suis plus faible, je serais celle qui manipulera les autres pour ne plus souffrir.

Concentré, je visualisais ma cible, prête à défendre ma meute. Le seul qui m’avait accepté en tant que membre de sa famille était ce mâle qui se trouvait en face de moi, et je lui pointais des éclairs au milieu de la figure. Etais-je destiné à vivre seule toute ma vie, sans être aimé ? Je voulais que mon père biologique soit fier de moi parce qu’il m’avait lâchement abandonné, mais il ne valait pas mieux que les revenant et je ne savais même pas pourquoi je désirais lui faire plaisir, c’était ce que j’avais toujours essayer, mais il préférait toujours les autres louveteaux. Aucune caresse d sa part et pourtant j’ai de la pitié pour lui, ma haine avait disparu et la pitié avait pris place dans mon cœur. Oui, il me faisait pitié, car il ne savait pas ce qu’il avait abandonné, il avait perdu une guerrière.

Zérus était toujours au camps et ne bougeait pas. Il ne prenait même pas la peine de voire à travers mes yeux. L’électricité donné du poids à l’air, il devenait difficile de respirer. Il m’expliquait son passé avec ce loup qui s’appelait Nehëmah. C’était le loup qui était mort dans la lave de la montagne mortelle. Je l’avais déjà croisé, il m’avait abordé une fois pour passer le temps. Contrairement à Fenrir je ne l’avais pas accueilli, je rester loin et observais, apprenant chaque détail de son corps et sa mentalité. Je n’étais pas sauvage avec les autres, mais il m’attirait moins contrairement à Fenrir. Que devais-je dire ? leur amitié devait prendre fin. Un souvenir revint, c’était celui où il m’avait demandé mon nom et pourquoi je n’étais pas avec ma mère. Zérus lui avait dit que cela ne le regardais pas mais il avait forcé le passage pour faire ma connaissance. On a ainsi discuté sans vraiment lui raconter la vérité. Je me souvenais de chaque détail de sa mentalité et de son physique, connaissant ses points faibles. La tension redescendait peu à peu.

« Je l’ai connu quand il était vivant, il était très sympathique mais cacher quelque chose au fond de lui, une double personnalité, j’ai envie de dire. Il m’a parlé de toi aussi, mais sans dire ton nom. Il te regrettait. Il t’attendait devant le camp mais tu n’es jamais arrivé. »

Je lui disais ce que je savais, il devait le savoir, donc je lui parlais. Zérus avait-il tout ça ? Il lisait dans mes pensées, et me disait que non, mais que son instinct lui avait dit de voler dans la bonne direction.

« Tu ne dois plus le revoir, c’est un ennemi aujourd’hui, il ne sera plus jamais le même. Va te laver maintenant tu pue toujours. »

Je le regardais plonger dans l’eau fraîche, des glaçons commençaient à prendre forme autour de lui. je trouvais cela amusant et décida de nager avec lui pour me détendre un peu. Etant petite je ressemblais davantage à un rat qu'a un loup.