Un jour on était frère, aujourd'hui que sommes nous?

Il y a très longtemps, j’avais vu le jour. Je me souviens encore du tendre visage de ma mère, son odeur. Celui de mon père s’effaçais doucement avec le temps. Ma mère m’avait toujours dit de cacher ce que je cachais au fond de moi et de le chérir, car c’était la seule chose que mon père m’avait offert en plus de mon physique. Très vite j’ai rencontré ce loup que tout le monde enviait puis que tout le monde détesté. Je l’ai forcé à ce qu’on s’amuse ensemble. Ma mère nous surveillait, elle avait adopté Fenrir a la mort de sa maman, on était devenu de vrai frère, puis elle est morte. On avait la même couleur de pelage lui et moi, on était plus âgé, elle nous manquait, Fenrir avais subi la mort de deux mères, mais je restais tout de même proche de lui car il était ma seule famille.

Puis une guerre c’est déclenché. Je suis mort au combat, mort avec honneur. Tout le monde connaissait les problèmes de mon père, seule ma mère les avaient combattus et les avaient tous aimés. Je suis né de cette amour, mais tout le monde se demandait si j’étais comme lui, seulement ma mère ne voulait pas que je subisse la même chose que mon père, le bannissement, donc je les ai cachés au fond de mon cœur. Je n’en ai parlé a personne, même pas à mon frère de cœur. Car tel était le souhait de ma mère que j’aimais plus que tout. Après la guerre, mon frère a dû subir encore la mort d’un membre de sa famille.

Je suis arrivé dans ce monde rempli de couleur, moi qui avait connu seulement le blanc de la neige, le bleu du ciel et le jaune du soleil. Mes personnalités étaient toujours là, encore une fois dans cette première meute je les avais cachés, car je désirais bien m’intégrer, personne ne connaissait mon passé. Personne ne devait savoir. Chaque soir, j’attendais l’arrivé de mon frère devant le camp. J’espérais le revoir. Un jour ma créature et moi partions à l’aventure vers la montagne mortelle. Si belle et si grande, on voulait découvrir le ciel, sentir la liberté. Hélas, je suis tombé et je suis devenu Revenant. Mais cette mort me libéra de mes tourments, ce que je caché était devenu un atout pour moi. Je n’avais plus peur d’effrayer les miens car, ils étaient presque aussi fous que nous. Mais c’est quand je commencé à jouir de cette liberté d’expression qu’il arriva dans ce monde. Un sort de notre chère déesse.

Aujourd’hui, on c’était revu, lui et moi. On devait discuter de notre avenir de frère. Je l’attendais vers notre point de rendez-vous, le lieu de ma mort. Que décidera-t-il pour ce futur qui nous attend ? Je le voyais traverser la frontière, j’effectuais un sourire comme par le passé.

« Mon frère, je suis heureux de te revoir. »

Je baissais la tête, conscient qu’une décision devait être prise.

« Fenrir en peu de temps beaucoup de chose sont arrivait. Je suis prêt à déserter ma meute, mais ma folie mettra beaucoup de monde en danger, c’est pour cette raison que je dois rester auprès des miens et toi aussi, ils nous apportent ce que nous avons besoin. Attendons la guerre et pendant ce temps profitons de notre existence. »

Je regardais mon frère droit dans les yeux. Et la petite louve Sylith me revenait en mémoire. Mais ce n’est pas moi qui en arborderait le sujet.

« Où est le petit casse croute ? »

Diablo avait beaucoup d’appétit, mais il avait reconnu la jeune femelle qu’il appréciait plutôt bien durant notre passage chez les vivants. Sont caractère l’avait fasiné. Pour une petite louve, elle avait réussi a gagner le respect de Diablo, mais ce dernier ne le montrait pas. Elle avait compris depuis longtemps le but de la vie : mangé ou être mangé, connaitre aussi bien son ennemi que soit même, elle serait très puissante plus tard.

On rigolait tos devant le regard protecteur de Fenrir, Diablo avait touché un point sensible. Il nous caché quelque chose, notre frère aurait-il trouvé une famille ? Mais ce n’était pas tout, je désirais aussi m’entretenir avec Fenrir au sujet de Fleya et des palpitations qui prenait vie dans ma poitrine à chaque fois que je la voyais. Etait-ce un sort qu’elle m’avait lancé pour nous affaiblir ? On avait connu que la guerre, donc au niveau sentiment on ne connaissait rien a par la peur et la haine.

« Es-tu devenu quelqu’un de spéciale mon frère ? Aurais-je une nièce caché ? »

Un sourire provocateur s’installe sur mes babines. Je m’approchais et lui mordais l’oreille pour le faire réagir, cela risquait de finir en combat d’ami comme autrefois. Oublier notre différence, revivre le passé encore une fois avant que la fin ne vienne frapper notre cœur. Retrouver ma famille perdue.